« Au pas de leurs chevaux et au roulis de leurs caravanes, les voyageurs de rêves et d'exploits, de larmes et de joie arrivent au village. Bonne nouvelle de par les rues ! Nous avions oublié la joie, ils viennent nous la proposer; nous nous étions détournés des rires, ils nous en offrent en cascade ! Nous avions oublié la souplesse, ils nous la manifestent à plein exercice. Ô vous les transhumants, vous qui ouvrez le cœur des hommes à la fête, attirez nous au chapiteau qui semblable à une matrice, nous parle de la vie, de ses solidarités et de ses questionnements, de ses difficultés, de ces courages et de ses jubilations. Quelle mobilisation de talents à l'issue de laquelle, matériel, artistes et bêtes reprendront la route… pour ailleurs. »